Avant de commencer sachez que l’algorithme de Google n’est pas un algorithme mais un ensemble de 5000 algorithmes qui fonctionnent ensemble, de façon croisées, semi aléatoires, semi indépendante.
En 2016 lors d’un congrès international sur le référencement je me rappelle que les ingénieurs de Google expliquaient qu’ils leur arrivaient de plus savoir à certains moments quel algorithme produisait tel ou tel résultat.

On était en 2016, depuis les algorithmes se sont complexifiés.

De façon général nous pouvons dire que l’algorithme de Google est un système complexe et en constante évolution utilisé par le moteur de recherche de Google pour classer et organiser les pages web dans ses résultats de recherche. Bien que les détails précis de l’algorithme soient gardés confidentiels par Google, certaines informations ont été divulguées au fil du temps. Voici une vue d’ensemble simplifiée de la façon dont l’algorithme de Google fonctionne :

  1. Exploration et indexation : Google utilise des robots d’exploration (appelés Googlebots) pour parcourir le web en suivant les liens entre les pages. Ces robots découvrent de nouvelles pages et les ajoutent à l’index de Google, une immense base de données contenant des informations sur les pages web.
  2. Analyse du contenu : L’algorithme de Google analyse le contenu des pages web en tenant compte de nombreux facteurs, tels que les mots-clés, la pertinence, la qualité du contenu, la structure des données, etc. Il vise à comprendre le sujet et le contexte du contenu pour fournir des résultats de recherche pertinents.
  3. Évaluation de la pertinence : L’algorithme de Google compare les informations analysées avec les requêtes de recherche des utilisateurs. Il cherche à déterminer quelle page ou quelles pages sont les plus pertinentes pour répondre à une requête donnée.
  4. Facteurs de classement : L’algorithme de Google utilise un large éventail de facteurs de classement pour déterminer l’ordre des pages dans les résultats de recherche. Ces facteurs peuvent inclure la pertinence du contenu, l’autorité du site, la qualité des liens entrants, l’expérience utilisateur, la vitesse de chargement, la convivialité mobile, etc.
  5. Personnalisation et localisation : L’algorithme de Google tient également compte de la personnalisation et de la localisation pour fournir des résultats de recherche adaptés à chaque utilisateur. Il peut prendre en compte l’historique de recherche, la localisation géographique, les préférences linguistiques, etc.L’algorithme de Bing, le moteur de recherche de Microsoft (qui représente 3% du marché) fonctionne de manière similaire à celui de Google, mais avec certaines différences. Voici une vue d’ensemble simplifiée de son fonctionnement :
    1. Exploration et indexation : Comme Google, Bing utilise des robots d’exploration pour parcourir le web et découvrir de nouvelles pages. Ces pages sont ensuite indexées dans la base de données de Bing, appelée l’index de recherche de Bing.
    2. Analyse du contenu : L’algorithme de Bing analyse le contenu des pages web pour comprendre le sujet, la pertinence et la qualité du contenu. Il prend également en compte des éléments tels que les mots-clés, la structure des données, les balises HTML, etc.
    3. Évaluation de la pertinence : Bing compare les informations analysées avec les requêtes de recherche des utilisateurs pour déterminer les pages les plus pertinentes en réponse à une requête donnée. Il utilise des techniques telles que l’analyse sémantique et la correspondance des mots-clés pour trouver les correspondances les plus pertinentes.
    4. Facteurs de classement : L’algorithme de Bing utilise une combinaison de facteurs de classement pour déterminer l’ordre des pages dans les résultats de recherche. Ces facteurs incluent la pertinence du contenu, la qualité des liens entrants, la convivialité du site, l’expérience utilisateur, l’autorité du domaine, etc.
    5. Personnalisation et localisation : Bing prend également en compte la personnalisation et la localisation pour adapter les résultats de recherche à chaque utilisateur. Il peut prendre en compte l’historique de recherche, la localisation géographique, les préférences linguistiques, etc.